Relations vascons-wisigothiques

Égica, Roi des Wisigoths, désirant un rapprochement entre les Vascons et les siens, propose un protectorat militaire à ce petit état. De plus, en guise de bonnes intentions, il verse un don suffisant à la construction d'une nouvelle église à Bayonne.

Les Vascons se disent très honorés de votre généreux don, mais le terme de protectorat ne semble guère leur plaire.

Le roi de Vasconie y préférerait une alliance d'égal à égal, ajoutant qu'il tient à ce que votre cordiale entente se perpétue.

Alors qu'il en soit ainsi, signons un traité d'alliance. J'espère vivement que nous entretiendrons d'étroites relations.

Le roi de Vasconie garantit qu'il fera tout en ce sens.

Afin de souder les peuples hispaniques entre eux, le Roi Égica annonce la création de la Fête de Solidarité Hispanique. Elle sera célébrée annuellement à Tolède et tous les peuples de la péninsule y seront invités. Festins, théâtre, jeux seront à l'affiche tout le long de la fin de semaine. Le tout sera payé par le gouvernement wisigoth.

Aucune discrimination, tout les habitants de la péninsule sont citoyens à part entière de l'hispanie. Unis, nous surmonterons les difficultés.

Le Royaume Wisigoths demande à la Vasconie de s'impliquer, que ce soit à grande ou petite échelle, dans la guerre contre l'hérétique musulman pour la gloire de notre Seigneur et la survie de l'hispanie.

Les Vascons envoient de ce fait mille hommes combattre pour la Foi sur le front de Fès.

Est-ce que la Vasconie peut envoyer le reste de ses hommes jusqu'à ce que, au moins, l'Ibérie soit libre de toute présence nuisible.

C'était depuis longtemps chose faite, soyez rassuré, sans que le roi Vascon ne l'ait ouvertement déclaré.

Le Roi Rodéric remercie la Vasconie pour son soutien. Il est plaisant de savoir les peuples hispaniques solidaires et enclin à s'entraider.

D'ailleurs, à ce sujet, que diriez-vous de procéder à la formation d'une seule grande nation hispanique? Notre grand peuple en serait plus uni et fort. Je lance l'idée, tout simplement.

Éventuellement, il ne faut rien refuser.

Mais dans l'immédiat, ce serait chose utopique que d'y songer. Absurde, à vrai dire.

Parfait, alors continuons à collaborer et rediscutons-en dans plusieurs années.

Les Wisigoths remboursent ce qu'il reste de la dette vascone. J'encourage vivement mon allié à investir dans sa flotte, comme le fait mon royaume actuellement.

Cela fait maintenant plus d'une quinzaine d'année que l'Ibérie vit en paix et que nos nations se développent en étroite collaboration grâce aux rencontres seigneuriales et aux fêtes annuelles de l'Hispanie. Le peuple est heureux et la population croît de plus en plus rapidement. De plus, mon gouvernement a pris les mesures nécessaires afin d'être fin prêt à une possible invasion musulmane. À l'interne, tout va pour le mieux.

Je réitère donc la proposition que je vous faite en 714. La formation d'une seule grande nation hispanique ne ferait que nous rendre plus fort et uni. Un tel acte, qui fait foi d'une importante solidarité, nous ferait rayonné à travers toute l'Europe.

Je vous laisse y réfléchir. Encore une fois, rien ne vous y oblige et je respecterai votre choix. En tant que tel, je n'ai aucune ambition territoriale. D'ailleurs, je crois l'avoir prouvé à tous mes homologues en léguant mes parts en Afrique du Nord, après la croisade, au Saint-Siège. Si je vous propose cela, c'est simplement pour que nos peuples (qui ne font plus qu'un) en ressortent plus grand. Effectivement, la grande nation deviendrait la deuxième plus puissante d'Europe de l'ouest si l'on se fie aux revenus nationaux. Pensez-y! Notre poids politique sur scène internationale s'en verrait accrue.

En répondant positivement, rien ne vous empêcherait de conserver le contrôle interne de votre pays et de participer également aux décisions concernant le grand royaume ainsi formé.

La Vasconie préfère refuser. N'y voyez guère là une insulte, non de non. Mais il semble que les liens ne soient pas si étroit qu'accepter ne paraisse la vraie évidence.

D'accord. Quelles actions les Wisigoths pourraient prendre afin qu'une acceptation de la part de la Vasconie devienne un choix logique? Est-ce simplement une question de temps? Vous comprendrez que l'unification de la péninsule ibérique est un de mes plus grands objectifs. Unis, nous ne serons jamais divisés.

Mais les Vascons soutiennent que la division est plus qu'improbable, voire impossible.

Notre alliance en étant le gage, plaide-t-il.

Parfait, cette réponse me convient.

Le Roi Rodéric est décédé en début d'année et son successeur (sieur Winthsise) a clairement établi que de faire de l'Ibérie la région la plus unie du monde était son ultime objectif. Par contre, sachant bien que la Vasconie désire garder son indépendance culturel afin de conserver son identité (malgré le fait que nos deux peuples partagent les mêmes valeurs et croyances), il n'a nullement l'intention de vous reproposer l'offre que vos dirigeants ont refusé par deux fois dans le passé. Cette fois-ci, elle correspond au besoin de la Vasconie, des Wisigoths et de l'Hispanie. Concrètement, l'entente serait la suivante: la Vasconie et les Wisigoths s'uniraient intégralement sur le plan religieux et militaire (également financièrement pour les décisions d'importance), mais conserveraient leurs pouvoirs décisionnels en ce qui a attrait à la culture, aux lois, etc. (tout ce qui est interne). Ainsi, l'Hispanie atteindrait un niveau supérieur d'unité et optimiserait l'efficacité de ses interventions de par le fait que les décisions seront prises en commun et que les sources de revenus disponibles seront plus nombreuses. Aussi, notre poids politique s'en verra tout aussi bien accru puisque le décision externe seront centralisées.

Si vous refusez, le roi sera fortement déçu.

Alors soyez déçu de cet inexplicable affront.

La Vasconie refuse tels sacrifices.

Sachez-le, votre réaction sèche m'outre au plus haut point, après tout ce que mes ancêtres ont entrepris pour qu'il y ait un rapprochement entre nos deux peuples. Je ne comprends pas votre réaction négative, expliquez-vous au moins. Je crois sincèrement que tout le monde y gagne...

Je n'avais que de bonnes intentions et vous m'insulter carrément...

Il y a de quoi vous insulter. Relisez votre proposition.

Vous nous imposez presque d'intolérables contraintes sans notre accord. Il y a des raisons à telles offenses, et vous en êtes la cause.

Si vous voulez être un allié respectable, parlez d'égal à égal avec les Vascons. Ce n'est pas chose que vous faisiez. Un changement d'attitude s'impose, de votre attitude, car les Vascons ont toujours été du plus grand respect avec vous avant que vous ne désiriez abuser de votre pouvoir.

Nous vous demandions justement votre avis, jamais il n'a été mention de vous imposez quoique ce soit! Vous sautez vite au conclusion... Bref, oublions cette montée aux rideaux... Qu'est-ce qui ne vous plait pas dans cette proposition? Y a-t-il un moyen de voir un jour l'Hispanie ne faire qu'une politiquement? Énoncez vos idées, je les ai écouterez. Oublions le problème de communication qui est survenu l'an passé en relançant les discussions.

Royaume des Wisigoths a écrit:Le Roi Rodéric est décédé en début d'année et son successeur (sieur Winthsise) a clairement établi que de faire de l'Ibérie la région la plus unie du monde était son ultime objectif. Concrètement, l'entente serait la suivante: la Vasconie et les Wisigoths s'uniraient intégralement sur le plan religieux et militaire.

Si vous refusez, le roi sera fortement déçu.

N'est-ce pas suffisament évocateur? Votre objectif ultime, votre déception, une entente à laquelle vous ne pouvez nier que la Vasconie se voit contrainte. Il n'y a nul autre chemin que l'unité que vous prônez, selon votre proposition. Et cela horripile les Vascons.

Un homme n'a plus le droit d'être déçu à la réception d'une réponse négative à l'une de ses propositions? Écoutez chez Roi, si ma missive vous a été offensante, je m'en excuse. Ce n'était nullement dans mes intentions de vous contraindre à quoique ce soit. Je vous rappelle que c'était une proposition et non une annonce officielle. Mettons de côté le ''Si vous refusez, le roi sera fortement déçu'' et discutons de l'avenir de l'Hispanie. Il est évident qu'il n'est pas pour le mieux de se quereller mais plutôt de collaborer comme nous l'avons si bien fait depuis quelques décennies.

Si j'étais un homme de mauvaise foi, je profiterais de l'avantage militaire de mon pays pour tout simplement vous annexer sans aucune raison apparente... mais je n'en suis pas un.