Concile de Rome (706)

En cet an de grâce 706 est ouvert le Concile de Rome, qui réunira les évêques de la Chrétienneté Latine dans le but d'aborder des discussions d'ordre théologiques et doctrinales.

De plus, il sera abordé avec Constantinople moult questions au sujet de l'État du Saint-Siège.

L'Empereur se rendra en personne au Concile afin de participer à ce renouveau de l'Eglise Chrétienne.

Des discussions allaient être abordées au sujet de la possibilité de garantir un territoire propre au Saint-Siège.

Cela concorde-t-il avec la volonté de Constantinople?

Le Patriarche de Constantinople et l'Empereur Romain ne peuvent qu'approuver une telle discussion.

Est-ce le territoire de la ville de Rome et ses campagnes environnantes que vous souhaitiez garantir au Saint-Siège, sans pour autant tarir votre inéluctable et nécessaire influence en ces terres?

Nous pensions en effet vous attribuer la gestion interne autonome de la région de Rome, une indépendance de fait qui sera profitable à tous.
L'Empire Romain, bien entendu, continuera à défendre nécessairement ces terres et le Saint Siège, dans le respect de l'évêque de Rome et du message de Jésus Christ Notre Sauveur, pour éviter toute influence quelle qu'elle soit sur l'Eglise. Et l'Empereur garde l'usage du Palais ainsi que les insignes impériaux Romains, cela va sans dire.

Voilà qui convient très bien au Saint-Siège.

Que cela soit au moment le plus propice selon Constantinople.

L'Empereur vous fera savoir lorsque la décision sera effective, et rentre à Constantinople s'occuper de la croisade en cours.

Les envoyés du patriarche de Constantinople restent pour écouter les discussions d'ordre théologiques, par simple curiosité, notamment sur la nomination des évêques, bien qu'ils ne se permettraient surement pas d'intervenir.

Au sujet de la nomination des Évêques, il a été dit que le Pape, en la personne de l'évêque de Rome, remplace les suzerains des différents royaumes en tant que nominateur des évêques.

Cela ne fait toutefois malheureusement pas l'unanimité au sein du concile, et les débats sont vifs.

Après deux années de discussions, où en est le concile?

Il a été tranché que donner un pouvoir centralisé à Rome était la solution à favoriser afin de consolider la Chrétienneté. Il est inclu là autant la nomination des évêques que la gestion diplomatique globale de la chose.

Si bien sur telles choses conviennent à Constantinople.

Bien entendu.

L'Empereur procède donc au transfert de terres prévu, afin d'asseoir temporellement l'autorité spirituelle du Saint Siège.